C'est fait ! 6ème IronMan, 6ème fois finisher.
"Cette nouvelle finish line a subi le même sort
que les autres: elle ne pouvait t'échapper" écrivait Loulou par SMS une
heure à peine après mon arrivée. Certes, mais
revenons sur le récit de course.
Inutile de revenir sur la forme et sur la préparation
laborieuse, il suffit de lire les articles précédents sur ce même blog dans
cette même rubrique.
J’arrive à Nice pas assez préparé, mais j’ai
l’expérience sur la distance et surtout des sources de motivation pour tenter
d’aller au bout. Je sais déjà qu’il y aura des bons moments et des moments plus
délicats à passer, et justement, je saurai à quoi me raccrocher dans les
moments les plus difficiles. L’ambition chronométrique n’est que secondaire
(quoique, vous verrez), le but
sera d’aller chercher la médaille de finisher.
Gillou, un copain du HAC Triathlon s’alignera pour la
première fois sur IM pour fêter dignement ses 50ans. Il est prêt Gillou. Depuis
novembre, il enquille les kilomètres en vélo. C’est un guerrier en plus.
Avant de commencer, merci à tous ceux qui m’ont
téléphoné et/ou qui m’ont envoyé des messages d’encouragements les jours
précédents la course. Cela m’a fait chaud au cœur… votre soutien aura été
important dans la phase psychologique d’approche.
La préparation à une compétition est une addition de
trois facteurs : c’est 50% d’entrainement, 20% d’alimentation, 30% de mental.
Au niveau training, je me situe à 25% à peine.
Au niveau alimentation et hydratation, les dix derniers jours ont été très surveillés. Madame BipBip a un rôle prépondérant pendant cette phase, et, grâce à Elle, j’aborde la course sereinement sur cet aspect là, autant mettre le maximum de chance de son côté. J’ai respecté à la règle ce que j’avais prévu de manger et boire.
Au niveau du mental, je sais que le jour J, je resterai mobilisé et que la motivation sera grande.
Au niveau training, je me situe à 25% à peine.
Au niveau alimentation et hydratation, les dix derniers jours ont été très surveillés. Madame BipBip a un rôle prépondérant pendant cette phase, et, grâce à Elle, j’aborde la course sereinement sur cet aspect là, autant mettre le maximum de chance de son côté. J’ai respecté à la règle ce que j’avais prévu de manger et boire.
Au niveau du mental, je sais que le jour J, je resterai mobilisé et que la motivation sera grande.
On va donc dire que je suis entre 70-75% de mon
potentiel. (25+20+25)
Je prends la route le vendredi matin : sans mes
proches. Je serai seul à Nice, chose rare dans notre petite famille où le
triathlon occupe une grande place, mais les enfants sont encore à l’école et
puis il faut reconnaitre que cela enlèvera pas mal de stress d’avant course du
point de vue logistique (plus facile tout seul qu’à 5 surtout avec un bébé), gestion
des querelles inutiles entre les deux plus grands frères, nuits d’hôtel… ect…
Vendredi soir, je débarque ainsi chez mon cousin qui m’héberge, à Lorgues, à 80kms de Nice. Cette halte est bienfaitrice parce qu’elle me permet de ne pas me connecter directement avec l’ambiance IronMan, de faire un petit « plouf » dans la piscine de la résidence, de discuter avec mon Zincou que je ne vois pas souvent, de manger un plat de pâtes et enfin d’écouter quelques morceaux d'anthologie de Pink Floyd que mon cousin joue à la guitare… "Shine on you crazy diamond !" "Wish you were here". Bon, la soirée passe vite et ce n’est pas tout ça, mais il faut que je me couche, je suis claqué et l’avant dernière nuit est la plus importante. Tant pis pour Pink Floyd, je dors.
Vendredi soir, je débarque ainsi chez mon cousin qui m’héberge, à Lorgues, à 80kms de Nice. Cette halte est bienfaitrice parce qu’elle me permet de ne pas me connecter directement avec l’ambiance IronMan, de faire un petit « plouf » dans la piscine de la résidence, de discuter avec mon Zincou que je ne vois pas souvent, de manger un plat de pâtes et enfin d’écouter quelques morceaux d'anthologie de Pink Floyd que mon cousin joue à la guitare… "Shine on you crazy diamond !" "Wish you were here". Bon, la soirée passe vite et ce n’est pas tout ça, mais il faut que je me couche, je suis claqué et l’avant dernière nuit est la plus importante. Tant pis pour Pink Floyd, je dors.
A 7h30, le lendemain, je reprends la route vers Nice.
Il fait déjà chaud et demain il fera encore plus chaud selon les prévisions
météorologiques. J’arrive sur place à 9h00. Je récupère mon dossard, fais un
tour rapide sur le site expo, discute quelques minutes avec Bruno, mon
ex-coach, qui m’a préparé pour Francfort 2011 puis je pars en voiture sur la
reconnaissance du parcours vélo.
Je souhaite surtout repérer les portions descendantes qui sont parait-il dangereuses par endroit. Je mange vers 13h au milieu de la dernière bosse vers Coursegoules, KM110. J’y suis bien à l’ombre. Les cigales chantent. Je prépare à cet endroit mes différents sacs pour tout à l’heure à l’enregistrement du VELO.
Je souhaite surtout repérer les portions descendantes qui sont parait-il dangereuses par endroit. Je mange vers 13h au milieu de la dernière bosse vers Coursegoules, KM110. J’y suis bien à l’ombre. Les cigales chantent. Je prépare à cet endroit mes différents sacs pour tout à l’heure à l’enregistrement du VELO.
Globalement, le parcours monte bien. C’est moins dur
que les cols des Pyrénées où je me suis entrainé, mais çà monte plus longtemps
et surtout en plein cagnard. Les descentes sur la fin du parcours sont
sinueuses et dangereuses. J’espère que la route sera fermée à la circulation.
Je reviens à Nice vers 15h pour déposer mes affaires.
Je croise Eric, le président du HAC Triathlon. J’appelle Gillou, qui a déjà
déposé son vélo, mais le bougre est à la plage en train de faire
trempette.
Finalement,
je ne le verrai pas ce soir. Le Ridley est déposé, les sacs sont
accrochés sur les racks. Ready for tomorrow. Allez, je file à l’hôtel me mettre
à l’ombre… Dernier repas, petits coups de fils à la famille. 22h00 :
instinction des feux. Dodo !
Jour J: Dimanche 28/6/2015
La dernière nuit est assez bonne. J’ouvre les yeux
avant le réveil, normal. 3h55 debout ! Petit déjeuner, rasage de près,
vérification des affaires, tenue de combat. Hop ! Décollage à 4h30.
La route qui me mène de Cagnes sur Mer à Nice est déjà
bien empruntée. La vie sur la côte d’azur est assez nocturne : beaucoup de
jeunes en bord de plage qui sortent de soirées… ben ouais, c’est la nuit de
samedi à dimanche. Je trouve une place de parking tout proche de l’hôtel
Negresco. Cool.
Me voilà sur la promenade des Anglais. Il fait bon. De
nombreux triathlètes convergent vers le parc à vélos pendant que des jeunes
allemandes, qui finissent de dé-saoûler, sont réunies sur la plage. D’autres
jeunes plus loin sont allongés par terre avec des cadavres de bouteilles à
leurs pieds et j’aperçois même de l’autre côté de la rue, deux filles de joie
qui espèrent une dernière passe. Bref, vous l’avez compris deux mondes
littéralement opposés s’affrontent ce Dimanche matin : les couche-tard et
les lève tôt !
J’arrive au parc à vélos et prépare ma monture. La
tension est palpable sur beaucoup de visages. Pour beaucoup ce sera leur
premier Ironman. Je suis pour ma part assez détendu. Je file souhaiter
« bonne chance » à Gillou, on se congratule, il est affuté comme une
lame de rasoir le bougre, et on se dit à tout à l’heure et surtout ce soir au
resto ! Je retourne à mes derniers préparatifs. Il reste 30mn et tout le
monde doit évacuer le parc à vélos. Je n’aurai pas le temps de m’échauffer en
Natation, tant pis.
6h15. Je suis dans le flot de triathlètes néoprénés en
direction de la plage du départ. 6h20. Nous y sommes presque. Les Pros sont
dans l’eau.
6h25 : les Pros sont lâchés. Il reste 5mn.
6h25 : les Pros sont lâchés. Il reste 5mn.
Je me place dans le sas des 55mn sachant que je vais
faire un peu plus d'une heure.
Je me dis à ce moment : « Tu pars derrière le paquet qui va nager plus vite que toi et tu seras tranquille… derrière ».
Je me dis à ce moment : « Tu pars derrière le paquet qui va nager plus vite que toi et tu seras tranquille… derrière ».
6h28. Tout le monde tape dans les mains en l’air sur
la plage de galets. L’ambiance monte mais ce n’est pas le feu. J'ai connu mieux
sur d'autres courses.
« One minute to go ! »
Cette minute-là, je l’adore. On a l’impression que le
temps s’arrête mais passe si vite à la fois. J’ai toujours rêvé, lors de ces
derniers instants suspendus dans les airs avant le départ d'un IronMan, que le
monde s’arrête de tourner. Que ce moment unique, mêlé de stress et d’envie, de
rapide retour en arrière et de bonheur d’être là, se fige à jamais.
Ah si cette minute pouvait seulement durer une éternité !
Je fais de longues expirations, je me détends, je profite, je fixe droit devant l'horizon, lunettes sur les yeux. Que c’est bon ! Que c'est bon ! Que c’est bon de repartir pour un IronMan après 3 ans. J’ai de la chance, une chance énorme, je la mesure à sa juste valeur à cet instant magique. Le compte à rebours m’extirpe de ces pensées. La minute est bientôt écoulée...
Ah si cette minute pouvait seulement durer une éternité !
Je fais de longues expirations, je me détends, je profite, je fixe droit devant l'horizon, lunettes sur les yeux. Que c’est bon ! Que c'est bon ! Que c’est bon de repartir pour un IronMan après 3 ans. J’ai de la chance, une chance énorme, je la mesure à sa juste valeur à cet instant magique. Le compte à rebours m’extirpe de ces pensées. La minute est bientôt écoulée...
5-4-3-2-1….
NATATION : pas de surprise !
C’est parti ! Les 2524 triathlètes sont lâchés…
Le paquet qui est devant moi ne part aussi vite qu’espéré. Je suis obligé de
monter sur quelques gars pour me faufiler.
Merde, là, je me rends compte que c’est le mauvais choix tactique. Ne jamais partir de derrière… après c’est la galère.
Merde, là, je me rends compte que c’est le mauvais choix tactique. Ne jamais partir de derrière… après c’est la galère.
D’habitude je pars toujours sur les 2 premiers rangs…
tant pis, maintenant débrouille toi comme tu peux. J’aime quand ça bouscule, il
faut faire sa place. Je prends quelques coups sur la tête, dans les lunettes,
mais c’est çà le triathlon, la washing machine, la machine à laver, le rodéo
des pingouins ! J’aime, j’adore.
La première bouée est déjà là. Il y a beaucoup de
monde et ça se chevauche, ça bouscule, ça tape… je trouve quelques espaces
libres pour m’y engouffrer. Je ne panique pas et me fixe le cap vers la seconde
bouée. Certains ne nagent pas droit. Je passe par-dessus des jambes. C’est un
peu galère, mais en mode deux temps, le souffle est très bon. Surtout bien souffler
fort dans l’eau, ne rien garder ou avaler. Souffler dans l’eau, tout vider.
Deuxième bouée. Il y a encore du monde. Ca bouscule. J’avance sans trop forcer.
Je pense être en deçà de mes possibilités max. A vrai dire, je garde un peu de
réserve pour la seconde boucle. Première bouée rouge. Nickel. Il y a déjà moins
de monde. On nage parallèle à la plage. Troisième bouée rouge, déjà.
Hop, 90° et il faut revenir au point de départ pour la
sortie à l’australienne. De ce côté, le soleil est pénible. Il est plein en
face et les bouées sont justement de ce côté. Mais, par chance, je choppe des
pieds qui vont à la même vitesse que moi. Je vérifie le cap pour savoir si mon
poisson pilote, avec une combi rayée jaune/noir au niveau des pieds, nage
droit. Ca a l’air d’aller, même si je devine à peine les bouées à cause du
soleil.
Bon pas grave, je le suis pendant quelques minutes et on verra ensuite… Une bouée est là. Cool. Je vise la bouée suivante, mon poisson pilote a disparu. Mince. Pas grave. J’allonge un peu en nageant en 3 temps et la sortie approche… sortie à l’australienne. Toujours sympa pour se situer. Il y a du monde derrière… et pas tant que ça devant. Je dois être dans le premiers tiers.
Bon pas grave, je le suis pendant quelques minutes et on verra ensuite… Une bouée est là. Cool. Je vise la bouée suivante, mon poisson pilote a disparu. Mince. Pas grave. J’allonge un peu en nageant en 3 temps et la sortie approche… sortie à l’australienne. Toujours sympa pour se situer. Il y a du monde derrière… et pas tant que ça devant. Je dois être dans le premiers tiers.
Sur la dernière portion, je décide d’accélérer. Je
nage mieux et j’avance assez vite je trouve. Je suis esseulé sur le côté
gauche, à ras des kayaks, presque seul. Nickel. Ca sert de savoir s’orienter.
Je reprends quelques places, dont des gars qui ne nagent vraiment pas droit du
tout. J’en ai même un qui me croise et qui part en live à gauche. Je suis au
plus près des bouées jaunes à chaque fois.
Le soleil est plus haut maintenant. L’eau est d’un bleu profond quand on regarde en bas. La grande bleue porte bien son nom. Honnêtement, c’est chouette, surtout au passage des bouées et qu’on regarde le filin blanc qui descend vers le fond. Avec l’éclairage, c’est magique ! Hop petit instant de poésie.
Je suis déjà sur le retour. Encore trois bouées et la première épreuve sera
finie… dommage, car on est bien dans l’eau, surtout que le soleil et la chaleur
nous attendent. Je m’extirpe de l’élément liquide en 1h05 à ma montre… le tapis
est un peu plus loin sur la plage. Biiiiiiiiiip ! Les enfants, quand ils
vont se lever, vont savoir où j’en suis. J’avais dis vers 1h05. Contrat
respecté. Je sors 475° de l’eau.
Par contre, je suis surpris après avoir vu les chronos
des deux boucles. Il m’a semblé nager plus vite sur la seconde boucle et
pourtant c’est sur la première que je fais mieux. Y avait-il les bonnes
distances sur chaque boucle ? Du courant sur la seconde ? Surprenant.
T1 : Rien à signaler
J’avais repéré les lieux donc je retrouve mon sac vélo
rapidement. La combinaison est vite retirée et les affaires de vélo vite
enfilées. Je récupère le Ridley. La sortie du parc n’est pas trop pratique je
trouve… et je m’élance pour les 180kms (en fait 173kms) de VELO.
VELO : conforme à ce que j’attendais. Je perds
beaucoup de place.
Les premiers kilomètres sont avalés sans problème.
C’est quasiment plat jusqu’à la seule grosse bosse du parcours, KM20. Je file
allongé sur le cintre.
J’ai un objectif en tête. Passer le col de l’Ecre
avant les 3h de VELO. Pourquoi ? Parce qu’en lisant la présentation du
parcours par Yves Cordier, ce dernier mentionne que dès qu’on a passé le col de
l’Ecre, on est à moitié « en temps » du parcours total.
Les 20 premiers kilomètres sont finalement passés en
35mn, cela fait une bonne moyenne, ni trop rapide, ni trop lente. La bosse de
Gattières à 10-12% est passée facile, j’aime bien les forts pourcentages courts, et au
sommet, je passe sur la plaque car cela ne monte pas beaucoup… Pour le moment,
je suis dans les clous. Premier biiiiiip. Allez, celui-là c’est pour Trijay et
Deceit.
Jusqu’à Bar le Loup, KM50, ce n’est pas trop dur.
J’avance à mon rythme, sans essayer d’accrocher certains furieux qui passent à
mon goût assez vite, et que je pourrai pourtant suivre, mais je souhaite garder
quelques réserves pour la suite.
On arrive au plus dur. KM50, Bar le Loup. C’est maintenant le gros morceau. La puce bipe. Biiiip ! Ca c’est pour Trisensation… Une pensée pour tous ceux qui me suivent bien sûr… L’ascension débute. Je ne suis pas à l’aise, contrairement à Gilllou qui me passe avec grande facilité à cet endroit. Petit encouragement. Il monte bien le bougre de Balou, il a préparé son affaire et le vélo, c’est son truc… il me mettra 30mn sur la portion cycliste. Je vois mon Gillou qui s’éloigne…
On arrive au plus dur. KM50, Bar le Loup. C’est maintenant le gros morceau. La puce bipe. Biiiip ! Ca c’est pour Trisensation… Une pensée pour tous ceux qui me suivent bien sûr… L’ascension débute. Je ne suis pas à l’aise, contrairement à Gilllou qui me passe avec grande facilité à cet endroit. Petit encouragement. Il monte bien le bougre de Balou, il a préparé son affaire et le vélo, c’est son truc… il me mettra 30mn sur la portion cycliste. Je vois mon Gillou qui s’éloigne…
Le début de l’ascension est pénible, surtout avec le
soleil qui commence à chauffer. Heureusement, je bois toutes les 10mn depuis le
départ et m’alimente régulièrement. Pas de défaillance, je continue sur mon
rythme, le rythme d’un gars qui n’est pas très fort en bosse et qui n’a pas
assez fait de kilomètres en vélo.
Gourdon, le petit village perché, déjà classé plus beau village de France, est magnifique. Ca monte, le vent est de face et pour une fois j’apprécie car c’est agréable, et je passe la plaque avant d’arriver à Gourdon car le % est moins fort… Je passe Gourdon, il reste 6kms jusqu’au sommet et le col de l’Ecre. Je suis à 2h20 de course. La montée se passe mieux que je pensais. J’arrive au sommet en 2h54.
La puce enregistre… Allez, celle-là, c’est pour Julien, le grimpeur du forum.
Gourdon, le petit village perché, déjà classé plus beau village de France, est magnifique. Ca monte, le vent est de face et pour une fois j’apprécie car c’est agréable, et je passe la plaque avant d’arriver à Gourdon car le % est moins fort… Je passe Gourdon, il reste 6kms jusqu’au sommet et le col de l’Ecre. Je suis à 2h20 de course. La montée se passe mieux que je pensais. J’arrive au sommet en 2h54.
La puce enregistre… Allez, celle-là, c’est pour Julien, le grimpeur du forum.
Contrat rempli. Si on croit en ce que dit Yves
Cordier, je devrais finir le VELO en 6h. Ca serait bien.
La descente commence… enfin, ça ne descend pas
beaucoup sur le plateau de Caussols et il y fait super chaud. Et même que ça
remonte un peu par endroit. Je pense à bien boire, manger, m’asperger avec de
l’eau. La descente qui suit est assez longue et non sinueuse. Tout le monde en
profite pour récupérer.
Arrive alors la bosse de 6kms de long de Coursegoules,
KM110, où j’ai mangé la veille. Je pioche un peu. Je discute avec un gars. Il
faut prendre son mal en patience. Ca redescend après pendant quelques
kilomètres sur la portion en aller-retour. C’est sympa de se croiser. On arrive
enfin à la toute dernière bosse du parcours, pas très longue, et après ce sera
quasiment que de la descente technique. La puce bipe encore, là, c’est spécial
dédicace Loulou cette fois… lui qui suit mon blog depuis si longtemps. C’est
bien de se trouver une motivation en cours de route non?
KM140, Bouyon. Maintenant, çà descend raide… et
heureusement la route est fermée, on peut couper les virages et finalement la
descente est moins dangereuse que je pensais, à part le comportement et la
conduite de certains triathlètes qui sont un peu limites voir dangereux…
Certains prennent des risques à mon goût.
Je roule entre 50 et 60km/h par moment, ça fait du bien de descendre, même si le bas du dos et les cervicales sont douloureux… Je me détends. Mais le plus douloureux, ce sont les deux gros orteils des pieds. Je n’ai envie que d’une seule chose, enlever mes chaussures de vélo. Un gars me confie que cela lui fait la même chose, sans doute à cause de la chaleur, des montées, des descentes et les pieds toujours en butée au fond des chaussures.
Je roule entre 50 et 60km/h par moment, ça fait du bien de descendre, même si le bas du dos et les cervicales sont douloureux… Je me détends. Mais le plus douloureux, ce sont les deux gros orteils des pieds. Je n’ai envie que d’une seule chose, enlever mes chaussures de vélo. Un gars me confie que cela lui fait la même chose, sans doute à cause de la chaleur, des montées, des descentes et les pieds toujours en butée au fond des chaussures.
KM160, me voilà en bas de la grosse bosse du début. Il
ne reste plus qu’à retourner à Nice sur la portion plate. La température est
étouffante. Je bois bien. Je pense au marathon à suivre… il va être raide le
marathon.
Allongé sur le cintre, je passe un groupe complet… je suis à 5h55 de course. Ben, c’est mort pour les moins de 6h. Yves Cordier nous aurait menti ou je suis mauvais descendeur ?
Le retour se fait avec un petit vent de face. Ca y est, on arrive au niveau de l’aéroport, certains congénères triathlètes sont bien entendu déjà sur le marathon… A ce moment-là, je me dis, vivement que j’enlève mes chaussures de vélo, et surtout : « qu’est ce que je n’ai pas envie d’aller courir ».
Allongé sur le cintre, je passe un groupe complet… je suis à 5h55 de course. Ben, c’est mort pour les moins de 6h. Yves Cordier nous aurait menti ou je suis mauvais descendeur ?
Le retour se fait avec un petit vent de face. Ca y est, on arrive au niveau de l’aéroport, certains congénères triathlètes sont bien entendu déjà sur le marathon… A ce moment-là, je me dis, vivement que j’enlève mes chaussures de vélo, et surtout : « qu’est ce que je n’ai pas envie d’aller courir ».
Je boucle finalement la partie VELO en 6h23. J’ai
perdu 540 places.
T2 : un peu longue
Je descends du vélo. Personne pour le récupérer, c’est
à nous de le remettre à sa place. C’est la première fois que je vois ça sur le
circuit IronMan, d’habitude, il y a toujours un bénévole pour prendre ton spad.
Bref… je pose le vélo, je retrouve mon sac de CAP. Je m’assois sur la chaise.
J’enfile les boosters (eux ils seront les bienvenus), les chaussures, casquette
pendant qu’une bénévole me passe de la crème solaire sur les épaules. Mes
orteils sont douloureux et mon pied gauche a la voute plantaire tendue. Aïe !
CAP : un marathon horrible :
course/marche/course.
Je sors de la T2. Ca bipe. Ca, c’est pour les
normands. Patricia et Alain de Saint Martin et Adrien du HAC, devant son PC,
qui suit la tête de course mais aussi les copains… Il doit en perdre la tête.
Ce marathon est une horreur. Le plus terrible que j’ai
eu à faire. Cet aller-retour sur bitume, de 5kms à perte de vue, il monte très
légèrement jusqu’à moitié pour redescendre vers l’aéroport et vice-verça au
retour. Et puis, justement, sur le retour, ce bruit des vagues qui incite à
s’arrêter et qui t’appelle insidieusement « viens te baquer, arrête de
courir »… difficile de ne pas succomber. Une calamité que ce parcours
marathon. Rien que pour ça, je ne retournerai sans doute pas à Nice.
En plus, il est 14h quand j’aborde la dernière
épreuve. Le soleil est au zénith et moi atterré.
Le premier kilomètre me fait souffrir sous le pied
gauche, trop crispé, mais je sais que ça va passer à un moment ou un autre,
donc je serre les dents et j’attends.
Je passe au KM1 en 5’12’’. Ca va. Mon objectif est d’atteindre le prochain ravitaillement. J’y suis. Eau, coca, eau. J’avance, la douleur sous le pied s’estompe peu à peu.
Je passe au KM1 en 5’12’’. Ca va. Mon objectif est d’atteindre le prochain ravitaillement. J’y suis. Eau, coca, eau. J’avance, la douleur sous le pied s’estompe peu à peu.
KM3, moment de course mémorable. Romain Guillaume est
juste derrière, il souffle… « je suis mort les gars » dit-il. Il est
3°. Je connais Romain car on avait mangé ensemble à la crêperie de Granville
(50) lorsqu’il avait rejoins le team TriRunWalk de Philippe. On discute, je
l’encourage. Il me dit « encore 7 kms, je suis raide. » Je me mets à
ses côtés et on court ensemble avec un autre gars. On discute comme on peut
tous les deux. Je le rassure en lui disant qu’il me reste encore 38kms.
Finalement, on courra côte à côte les KM3 et KM4 en 4’40’’.
Mais voilà, je m’arrête au stand pour me soulager, Romain, lui, continuera à son rythme, je ne le reverrai plus, il finira 3°. Très bon moment que ces 2kms passés à ses côtés !
Mais voilà, je m’arrête au stand pour me soulager, Romain, lui, continuera à son rythme, je ne le reverrai plus, il finira 3°. Très bon moment que ces 2kms passés à ses côtés !
J’arrive au KM5, c’est bientôt le demi-tour, et hop,
ça bipe dès qu’on tourne. Celui là c’est pour Papa et Maman qui suivent aussi
le live. Papa est un mordu de CAP, alors, les bips CAP, ils sont
essentiellement pour lui.... et pour les enfants ?
Et pour les enfants, justement, j’ai d’autres
objectifs… z'allez voir…
Le retour est hyper pénible. Il fait chaud. Le vent
est dans le dos. Il ne faut surtout pas rater un seul ravitaillement. J’arrive
au premier ravitaillement du retour, passage sous les poires de douche mises à
disposition pour se rafraichir, et là, à perte de vue, tout au bout de la baie,
les tentes du village IronMan. Mama mia ! C’est bien loin. Décourageant.
Et il n’y a pas d’air sur le retour, le vent est dans le dos. Je souffre. Je
vais jusqu’au ravitaillement prochain… puis je marche un peu…
Voilà, la pire gangrène de marathonien : « jamais, jamais marcher »… et pourtant, l’organisme me le demande… Allez, 100m et je repars. Et je repars bien d’ailleurs… J’arrive au niveau du village expo.
Voilà, la pire gangrène de marathonien : « jamais, jamais marcher »… et pourtant, l’organisme me le demande… Allez, 100m et je repars. Et je repars bien d’ailleurs… J’arrive au niveau du village expo.
Hop, j’ai le premier chouchou au poignet. Vert !
Il est pour toi Dimitri !
La puce bipe peu après au demi-tour encore. Chérie,
les enfants, je suis encore dans le coup. Papa, 46’ les 10.5kms. Correct
non ? Et un Bip pour Jean Marie tiens !
Allez, c’est reparti pour 5kms de ligne droite. Mais
cette remontée vers l’aéroport, elle me va bien car le vent est de face.
Je trouve un truc. Regarder 2m devant moi, les yeux rivés au sol, par terre, penser à mes deux petits guerriers et courir. Ca marche. Mon Garmin bipe à chaque kilomètre, régulier 5’15’’, 5’20’’… c’est bon çà, si ça pouvait tenir tout le long comme çà sans rater un seul ravito. Cette tactique paie bien en tout cas. Ne pas regarder loin devant, car cette baie est trop longue. Hop, demi-tour à l’aéroport. Ca bipe. Papa, Maman, je tiens bon ! Le retour redevient un enfer, il fait chaud, très chaud, le vent dans le dos donne l’impression d’étouffer. Je marcherai encore sur ce retour, toujours après les ravitaillements. Je ne marche qu’à eau/coca/eau. Je m’asperge. Je vais de ravitaillement en ravitaillement…
Je trouve un truc. Regarder 2m devant moi, les yeux rivés au sol, par terre, penser à mes deux petits guerriers et courir. Ca marche. Mon Garmin bipe à chaque kilomètre, régulier 5’15’’, 5’20’’… c’est bon çà, si ça pouvait tenir tout le long comme çà sans rater un seul ravito. Cette tactique paie bien en tout cas. Ne pas regarder loin devant, car cette baie est trop longue. Hop, demi-tour à l’aéroport. Ca bipe. Papa, Maman, je tiens bon ! Le retour redevient un enfer, il fait chaud, très chaud, le vent dans le dos donne l’impression d’étouffer. Je marcherai encore sur ce retour, toujours après les ravitaillements. Je ne marche qu’à eau/coca/eau. Je m’asperge. Je vais de ravitaillement en ravitaillement…
Hop, j’ai le second chouchou. Rouge ! Il est pour
toi Sacha !
Ca bipe encore. L’allure a baissé. Je suis au
semi-marathon.
Et c’est reparti. Même technique. Tête baissée, allure
régulière à 5’20’’, rester dans sa bulle et rejoindre le prochain
ravitaillement… mais à partir de là, à la fin de chaque ravitaillement, je
marcherai un petit peu, puis, un peu plus, et puis, de plus en plus au fil du
temps… la chaleur fait son effet, les douches mises à disposition sont
agréables, mais les chaussures mouillées puis humides sous le bitume chaud,
provoquent des belles sensations de chaleur (brûlures ?) sous la voute
plantaire. C’est douloureux. J’ai la voute plantaire des pieds toute fripée.
J’arrive encore au demi-tour. Bip. Je pense à la petite famille, ma sœur, mes parents qui doivent à chaque fois se demander quand est ce que j’arrive… et on retourne vers Nice, le Negresco, les marques sont prises… je connais chaque hectomètre maintenant, et cette mer turquoise qui me chuchote aux oreilles de m’arrêter, avec le bruit régulier des vagues, et tous ces baigneurs qui prennent du bon temps… Le public encourage fort par moment, j’arrive au village expo.
J’arrive encore au demi-tour. Bip. Je pense à la petite famille, ma sœur, mes parents qui doivent à chaque fois se demander quand est ce que j’arrive… et on retourne vers Nice, le Negresco, les marques sont prises… je connais chaque hectomètre maintenant, et cette mer turquoise qui me chuchote aux oreilles de m’arrêter, avec le bruit régulier des vagues, et tous ces baigneurs qui prennent du bon temps… Le public encourage fort par moment, j’arrive au village expo.
Hop, ça y est, j’ai le troisième chouchou ! J’ai
le troisième ! Le Bleu pour Adrien, sa couleur préférée.
Dernier demi-tour. Bip. La puce bipe. Je marche, comme
si j’avais atteint l’objectif. Que tout le monde sache que je suis encore dans
le coup… je suis là… still alive. Il me reste un aller-retour. Un !
Je marche. Le public me soutient. « Allez
Frédéric »… un jeune me lance : « Ooooh, c’est fini là, t’as
trois chouchous, tu ne t’es pas entrainé tout ce temps pour marcher
non ! » Merci. Il a raison. Je ne me suis pas trop entrainé mais je
ne suis pas là pour marcher quand même.
Allez, jusqu’à l’aéroport, le retour et ce sera la
Finish Line ! J’irai au bout ! Je re-recours, toujours aussi vite en
plus, vers 5’15’’-5’25’’, mais ce qui fait chuter la moyenne, c’est qu’après
chaque ravitaillement, je marche de plus en plus longtemps…
Alors, je suis le Garmin. Un kilomètre couru en 5’15’’, un kilomètre avec de la marche et ça bipe en 7’20’’… C’est l’aéroport… demi-tour et c’est fini !
Alors, je suis le Garmin. Un kilomètre couru en 5’15’’, un kilomètre avec de la marche et ça bipe en 7’20’’… C’est l’aéroport… demi-tour et c’est fini !
Bip ! Allez, la dernière ligne droite… vous ne me
reverrez plus ici !
Au ravitaillement qui suit, je marche en compagnie
d’un gars qui a le même nombre de chouchous. Il est sec, mal au ventre. Il me
dit « je finis en marchant »… Puis, on en vient tous les deux à
calculer… il me dit « je voulais finir en moins de 12h mais c’est
mort »… je recalcule vite fait, (lucide encore tiens) et je me rends compte que
si on y va maintenant, c’est possible. Je lui propose de finir ensemble,
histoire de nous booster… Il me dit « non, je ne peux pas »…
Je lui dis : « Bon, ben moi, je
tente ! »
Et me voilà reparti sur un bon rythme. Je regarde les
athlètes qui ont le même nombre de chouchous que moi, et je les mange, car
j’avance plus vite qu’eux dans leur dernière ligne droite… KM40, encore 2
bornes… ça peut le faire le Sub12. J’accélère. Erreur ! Crampes !
Merde… et là, comme par hasard, je fais la connaissance de Johann du Hac
Triathlon. On discute vite fait pendant que mes crampes passent… je lui dis
qu’on mange ensemble ce soir… et hop je repars…
Je double des concurrents, encore et encore… c’est bon ça. Dernier ravitaillement, il reste 500m… les mollets sont durs, je cours sur des œufs… talons qui tapent en premier le sol, bien à l’arrière pour compenser la venue des crampes…
Je double des concurrents, encore et encore… c’est bon ça. Dernier ravitaillement, il reste 500m… les mollets sont durs, je cours sur des œufs… talons qui tapent en premier le sol, bien à l’arrière pour compenser la venue des crampes…
Je vois le panneau, Finish line ! J'y suis ! Je
suis autorisé à tourner, j’ai trois chouchous !!!! Ca y est... J’ai repris 157
places en tout sur le marathon, c’est moins que d’habitude mais ce qui est pris
est pris. Je vais boucler mon 6° IRONMAN après 3 ans d'attente.
Je jette un œil sur le chrono au dessus de l'arche
d'arrivée, je serai en moins de 12h… pas de beaucoup, mais j’y serai ! Yes !
Dans cette dernière ligne droite, j’ai une grande
pensée pour tous ceux qui sont devant leurs écrans, pour ma petite famille,
pour Mes garçons, pour Ma femme, mes parents, ma sœur qui a eu peur pendant ce
dernier tour qui lui a semblé interminable, pour les forumeurs, pour les
normands… vous avez TOUS été le moteur de cette course…
Et puis là, avant de franchir la ligne, je lève un
doigt au ciel car j’ai une pensée pour mon amie Mag, disparue il y a seulement
quelques mois, qui me suivait notamment assidûment sur mon blog en y laissant
de nombreux messages, et qui nous manque. Mag, salut ! Celui-là,
spéciale dédicace, cet IM est pour toi. Revival !
C’est fini ! 11h59 ! C'est mon plus mauvais
chrono IronMan, mon plus mauvais marathon supérieur à 4h, mais l’essentiel
n’est pas là. J’ai rejoins LA finish line, dans la souffrance.
Et quoi qu’on en dise, une finish line d’un IronMan
reste toujours une finish line d’un IronMan : elle est belle.
Je récupère mon sac de ville. Je téléphone à la
maison. Les enfants m’ont vu en direct passer sous l’arche et lever le doigt
vers le ciel. C’est beau la technique. Je n’ai même pas pensé à cette caméra
live, j’aurai pu envoyer un baiser à ma famille. Mais le cœur y était, j'étais
avec eux, vous pouvez me croire.
Après un massage récupérateur, je me restaure avec
quelques morceaux de quiches et pizzas. Léger, le buffet, tout comme les
douches, sur la plage m’a-t-on dit ! Jamais vu çà ! Je jette un
coup d’œil en me restaurant sur le forum pour voir si J.Y (#421) est arrivé et
apparemment non, il galère. Je ne l’aurai pas aperçu une seule fois, tout comme
Gillou non plus d’ailleurs lors du marathon. Avant de quitter le parc,
j'écris un petit mot au dos de mon dossard et le laisse sur le vélo #421, je
récupère ma monture puis file à l’hôtel pour une bonne douche bien méritée…
22h. Je repasse sur la Prom’s, certains courent
encore. Je file au restaurant avec les membres du HAC Triathlon (Eric, Johann
et Gillou accompagnés de leurs épouses). Gillou est heureux comme un balou, ça
fait plaisir à voir, il est enfin Hi-Ronne-Manne. Il le dit comme ça Gillou.
Bravo ! J'étais content de partager ce moment avec toi.
Minuit. Je suis presque au lit. Demain il faut
reprendre la route.
Mardi, ce sera la reprise du boulot. C’est évident que
je serai le champion de mon escalier, mais personne n’en saura
rien. J’ai été à la plage ce week-end, c’est pour ça que je suis bien bronzé. Ben wouais.
J'ai les cuisses lourdes aussi...
Conclusion
Il n’y a pas de course difficile, il n’y a que des
athlètes mal préparés.
Cette phrase est vraie. Mal préparé, c’est une galère.
Cette fin d'IronMan fut une galère, mais comparé à certains athlètes couchés
sur le bord de la route avec des couvertures de survie, je me dis, qu’il y a eu
bien pire et que la chaleur a fait très mal. J'attends le retour de Jean Yves
pour savoir comment il a vécu sa journée. Gillou a beaucoup souffert en CAP
aussi.
Mais de nombreux points positifs sont là :
- Un retour sur IronMan après des
blessures tenaces,
- Une finish line de plus avec ce
6° IM,
- Une bonne connaissance de soi
car finalement il s’est passé exactement ce que j’avais prédit,
- Une bonne gestion de l’alimentation,
- Un mental qui tient toujours
bon.
Il restait qu’à avoir bien préparé l’épreuve
finalement.
Au fait, je termine au classement officiel 878ème en
11h59.
Merci à vous tous, Madame BipBip, mes proches, mes
guerriers motivateurs ! Sans vous, cela n’aurait pas été possible.
Et oui, me voilà de retour à une vie normale. Car le triathlète moyen a une vie presque normale : il bosse, il a une famille et il arrive quand même à pratiquer ce sport exigeant mais tellement riche en expérience.
Et oui, me voilà de retour à une vie normale. Car le triathlète moyen a une vie presque normale : il bosse, il a une famille et il arrive quand même à pratiquer ce sport exigeant mais tellement riche en expérience.
Merci aussi à vous tous fidèles lecteurs. Et ne
désertez pas le blog hein, il y a encore de belles choses à venir.
Je souhaite bien entendu bonne course à tous ceux qui ont des compétitions à venir et même certains un IronMan très prochainement. N'est ce pas Julien ?
Je souhaite bien entendu bonne course à tous ceux qui ont des compétitions à venir et même certains un IronMan très prochainement. N'est ce pas Julien ?
Happy End:
Lundi soir, je rentre à la maison. Mes trois garçons
récupèrent leurs chouchous et moi, je pose avec ma médaille de Finisher. Vive
le Triathlon !