SWIM + BIKE + RUN = TRIATHLON

Pour atteindre un objectif, soit on se donne les moyens, soit on se trouve des excuses.

mercredi 25 janvier 2017

C'EST AU PLUS FORT DE L'HIVER...



Que l'on songe au printemps....

Les températures négatives perdurent... Il est donc indispensable de trouver la motivation pour affronter les éléments et enquiller les séances. D’autant plus que la grippe et certains virus circulent allégrement. Bon, pour le moment, j’ai eu la chance d'avoir été épargné, mais, pourtant, depuis ce début d’année, j’ai le ventre qui tourne, qui rumine, qui se tord… et si je m’écoutais, je resterais bien planté au chaud à la maison…


Et pourtant, à chaque fois, j’y vais quand même !

Chaque début de séance est difficile, psychologiquement : 
- d’une part, je trouve qu’on devient plus frileux en vieillissant, ça c'est dit ! 
- d’autre part, les premières minutes de chaque séance sont un vrai supplice pour mes intestins.

Et puis, comme par magie, au fil des minutes, ça va de mieux en mieux !
  • J’adore nager au stade Nautique en plein air, entre midi et deux, quand les brumes recouvrent la surface du bassin de 50m, que l’on ne voit même pas l'autre bout du bac… L’eau est à 27°, dehors il gèle… un pur bonheur ! 
  • J’apprécie les séances de CAP une fois que le moteur est chaud. Le corps s'enveloppe alors de vapeurs transpirantes qui se diffusent dans l'air glacial en traversant les vêtements. Puis c'est là, sur la piste en tartan, le mardi soir, où, Georges, un triathlète du BAT, me traine à l'insu de mon plein gré... et que... "Aaaaargh !" je m'accroche, je m'accroche tant que je peux sur des portions fractionnées interminables avec heureusement à la fin, le sentiment du devoir accompli. Merci pour çà Georges.
  • Enfin, je n'aime pas beaucoup les séances VELO, par -6°, où l'onglet vous brûle le bout des doigts malgré les deux paires de gants, quand, emmitouflé dans les vêtements thermiques, le franchissement des bosses n'est pas des plus agréables.

D'ailleurs, en parlant de bosses, je pense que la cassette arrière n'est pas adaptée à la région béarnaise: monter des bosses de 7 - 10% sur plus de 2-3kms avec un 39x23 n'est pas une mince affaire, surtout quand on n'est pas en jambes. Alors, certes on va commencer par se refaire les jambes, mais je pense de plus en plus à rajouter des dents à l'arrière, au lieu d'en enlever à l'avant.


Voilà, je ne regrette finalement pas d’avoir lutté contre ces perturbations gastriques, car c’est avec satisfaction que j’ai avalé quelques kilomètres, et que même, en rentrant à la maison, tout le monde m'accueille, fou de joie :


Ah oui, pour finir, petite anecdote. Cette semaine, j'ai découvert la pala, un sport ludique et typique du sud-ouest, où sur un fronton, on se renvoie une balle avec une raquette en bois. C'était vraiment sympa ! 
Tout comme cette petite séance de gainage partagée avec Eric à l'issue, mais néanmoins pas suffisante pour éliminer la gastronomie raffinée de ces deux jours passés à Oloron.
 
 
Bref, globalement, le moral est bon et la forme revient petit à petit.

Allez vite que l'hiver passe et que le printemps revienne... 
Bon training à tous !

Info: photo de tête d'article, les paysages lors de ma sortie cycliste de samedi dernier sur les hauteurs de Bosdarros.

 

jeudi 12 janvier 2017

PASSE SCIENCE.




Passe science, patience.

« Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage » ('Le lion et le rat', Jean de La Fontaine)…

Me revoilà de retour sur la route, sur les chemins et dans les bassins.

Que c’est bon de retrouver cette énergie ou plutôt cette volonté de vouloir bouger à nouveau, transpirer et réveiller de saines courbatures de muscles encore endormis. Les séances ne sont pas trop dynamiques, ni trop longues, ni trop exigeantes, mais largement suffisantes pour revenir en douceur. Car il faut absolument éviter cette blessure stupide qui n’attend qu’un moment de faiblesse pour se manifester, sur un corps qui n’est plus d’une première jeunesse, sauf dans la tête hé hé !!

La conduite est donc de s’armer de patience, de rester dans sa bulle et d’écouter son corps.


Ce qui m’a le plus choqué lors de cette reprise repose sur deux points.

  • L’embonpoint, et non le bon point ! En effet, les quelques kilogrammes superflus accumulés autour de la taille et de l’abdomen, surtout pendant la période festive de fin d’année, jouent un rôle prépondérant dans le ressenti des séances cyclistes et pédestres. Les moindres faux plats montants ne passent pas aussi aisément en VELO et prennent rapidement la tournure d'un col; à contrario des descentes, où je roule allègrement comme un MM’s. En CAP, c’est le boum boum des talons sur la bitume, « Papa, tu tapes fort des pieds sur le bitume » me dit Dimitri, confirme donc que je porte bien une belle bouée et un petit sac à dos de 6-7kgs supplémentaires non souhaités. Au prix de 7000 calories pour brûler 1kg de graisse, sachant qu’un footing brûle en moyenne 700 calories, je vous laisse faire le compte pour mesurer le temps qui reste pour retrouver un poids acceptable. Je relève les copies lors du prochain article. A vos calculatrices !

  • La raideur musculaire. La machine est rouillée, c’est indéniable. Pour m’accompagner à retrouver une semblant de souplesse du bas du dos et des membres inférieurs, je commence dès semaine prochaine, en raison d’une séance par semaine, des séances de kiné méthode Mézières. Car des muscles tendus sont propices à des blessures, choses qu’il faut à tout prix éviter en mode reprise. Cela m’aidera de toute façon dans la suite de la pratique…



Voilà, il n’est point de chemin sans embûche. Mais, le simple fait de retrouver des sensations saines en pratiquant les trois sports de manière régulière et surtout avec plaisir, est déjà une victoire en soi. La route est encore longue jusqu’aux objectifs encore non réellement définis, mais, j’y suis, sur ma route…
  
Et comme reprennent en coeur mes deux jeun’s la chanson de Black M :

«  Sur ma route, oui, il y a eu du move, oui, de l’aventure dans l’movie, une vie de roots, sur ma route… » 


lundi 2 janvier 2017

2017 ! ME VOILA !


Meilleurs voeux ! Bonne année 2017 ! Bonne santé à vous tous ! 
La santé, c'est incontestablement le trésor le plus précieux de tous... Tant pis si l'avenir nous fascine ou si parfois le passé nous retient. Ce n'est pas une raison pour que le présent nous échappe. Retenez-le et profitez de chaque moment savoureux... avec ceux qui vous sont chers...

Je laisse 2016 derrière moi, vous aussi d'ailleurs. 
Ce fut une année de vache maigre, sportivement, mais une année de succès tout de même, par cette belle maison que nous avons construite. Ce fut un passage obligé, hyper chronophage mais rempli d'autres belles satisfactions... comme d'avoir un chez soi comme on le voulait. On y est bien, les enfants y sont heureux, et çà, çà n'a pas de prix. En tout cas, ça valait largement la parenthèse.

Tu la prends bien cette coupure, m'écrivait Maltese (Julien) : "T'as l'air bien dans tes baskets..." pour reprendre mot pour mot son expression, même si j'y ai été souvent en dehors de mes runnings.

Sans doute... mais aujourd'hui j'ai faim. Faim de retour aux trois sports.


Alors oui, j'ai pris du poids, et ce n'est rien de le dire.
Oui, j'ai perdu la caisse. 
Oui, je repars d'assez loin. 
Car oui, je n'ai pas fait grand chose... 
D'ailleurs, le décrassage du premier jour de l'année s'est fait terriblement sentir: la trachée brûlait légèrement sous les températures négatives et le sol encore blanchi de gelée... Mais que ce fut bon de passer ce 31 décembre, de se sentir comme libéré, comme si je m'étais donné mentalement cette date fatidique de rédemption pour me remettre sur la route: reprendre un 1er janvier.  

Donc oui, aujourd'hui, j'ai effectué le premier footing de l'année (8kms). Mes toutes premières foulées de 2017 en compagnie de mon plus grand garçon, et ce fut une course à pied très ludique, idéale pour remettre le pied à l'étrier, même si j'ai passé 90% du temps couru derrière... mais il parait que ça arrive aussi aux Grands, alors...



Les 3 premiers kilomètres furent l'occasion de réaliser un petit parcours de santé à côté de la maison : passage sur poutre, montées d'échelles, abdominaux, rampé au sol, saute-moutons, tractions... histoire de dérouiller la machine après les repas de fin d'année 2016... La reprise, la vraie ? J'espère bien !

Au fil d'une saison, il y a des heures, des jours, voire des mois où finalement il ne se passe presque rien, où tout se construit gentiment, en sourdine, séance après séance. La base de la pyramide doit se reconstruire solidement avant d'atteindre quelconque sommet convoité. Tous ces moments de patience, d'abnégation et de persévérance ne trouveront l'aboutissement que dans ces quelques autres secondes là, illuminées d'une intensité unique et inoubliable, et qui ne demanderaient qu'à se suspendre éternellement dans le temps.

Me revoilà sur la route. Et ça tombe bien, en 2017, je change de groupe d'âge. Ah le temps, toujours le temps.

Il faut prendre le temps comme il vient, car le temps s'en ira, impassible et froid, en demeurant de toute façon toujours plus fort que tout !