SWIM + BIKE + RUN = TRIATHLON

Pour atteindre un objectif, soit on se donne les moyens, soit on se trouve des excuses.

lundi 20 février 2017

CHAPTRAIL 9KMS.


Dimanche 19 Février 2017, votre BipBip en mode totale reprise, décidait enfin de raccrocher un dossard autour de la taille après les deux brefs et non moins intenses Triathlons XS de l'an dernier. 
Mon choix s'est porté sur le Chaptrail où j'avais tant souffert il y a deux ans dans un bourbier interminable de 17kms. Fort de ce mauvais souvenir, mon choix s'est alors porté sur le 9kms avec 275m de D+.

Je pensais m'en tirer à bon compte avec comme objectif principal de faire une séance un peu plus ardue, au seuil, avec des pulsations au delà des 170bpm. Je n'ai pas été déçu. Mon coeur endormi et mes petits mollets de grive ont bien senti les dénivelés.


Le paysage est magnifique sur les hauts de Bosdarros. 
La température matinale y est fraiche à cette époque, les coteaux y sont verdoyants et bien pentus, et très gros point positif pour cette édition 2017: pas de guerre des tranchées... le terrain est sec, car depuis plus d'une semaine, il n'est pas tombé une goutte d'eau en Béarn. 
A propos, chers lecteurs, avez vous repéré le coureur photographe sur la photo ci-dessus, dont l'ombre effilée se projette sur le sol ? Ne vous y trompez pas, je n'ai pas autant maigri. Mouarf !

Il est 9h30. Le trail de 17kms vient de partir, avec au sein du peloton deux compagnons occasionnels de piste du mardi soir, David et Thierry, que je saluerais rapidement avant leur départ.

10h00: c'est au tour des concurrents du 9kms de s'élancer. Et en musique s'il vous plait !  
Les chansons de Nadau retentissent devant la petite église... Excellent !

C'est parti.... voilà ci-dessous ce qui m'attend.


Le départ est en descente sur un peu plus d'1km, donc prudence. Il ne faut pas trop s'emballer avant de grimper un petit mur à 13% de 250m de long... 
Donc ce n'est pas compliqué pour le départ: je me mets en boule, mode MM's, et me laisse rouler pour couvrir le premier kilo ni trop vite, ni trop doucement. Le Garmin bipe: 3'57''. Nickel !
La bosse arrive justement assez rapidement. Des concurrents marchent devant. Donc, si je ne marche pas dans les bosses, je rattraperai du monde à coup sûr. Aussitôt dit, aussitôt fait. Je gratte des places... Arrivé au sommet, j'accélère un petit peu, mais nous sommes en prairie et on court uniquement sur des dévers... Je n'aime pas trop courir sur terrain penché, ce n'est pas agréable, on se prendrait pour le dahut. Et ça dure ainsi un bon kilomètre.

Ensuite le parcours emprunte une partie boisée enfin très agréable, légèrement montante... puis ça descend assez fort. Là, je manque de me ramasser dans un virage à cause d'un peu de boue. Derrière moi justement, un concurrent tombe, sans gravité heureusement. La portion passe vite. Trop vite. On est désormais sur une portion plate bitumée.

Et là, venue de "je ne sais où", une galinette me double avec une aisance impressionnante... Je colle sur 400m, mais décroche dès que l'on aborde le prochain coteau herbeux montant. Elle s'échappe. Est ce la première féminine ?
Je cours lentement dans la bosse et je passe néanmoins du monde qui marche... mais proche du sommet, je craque: je marche à mon tour ! 
Encore une autre féminine qui me passe devant... Ooooooh faut pas exagérer.

Sur le plat qui suit, je me relance. On vient de passer le KM7.  
Allez, plus que deux bornes ! 

La veille, j'avais regardé le dénivelé sur le site de la course... c'est simple. Cela va monter jusqu'au KM8 et après ce sera un bon kilo de descente vers l'arrivée. Effectivement ça monte un peu... puis ça descend ensuite assez fort, et là, je me dis, c'est bon, c'est bon, on arrive... 
Manque de pot, le parcours a du changer
L'arrivée se fera, mais en montant au milieu des bois pendant au moins 600m... Le moral sabré, je marche. On me passe, dont une féminine. Encore une ! Grrrr. Jamais deux sans trois ! Et je perds trois places... c'est stupide si près du but ! Petit mental ? Sans doute, parce que je n'ai pas encore retrouvé l'oeil du tigre.

Au dessus, j'entends le speaker qui annonce les numéros de dossards...
Je finis ainsi en roue libre... et le Garmin affiche 9,530Kms... serait-ce les 530m de montée non mentionnés sur le site ?

Je franchis la ligne d'arrivée en 51mn, 47° au scratch sur 220 arrivants. 12ème V1M sur 42.
Je suis néanmoins satisfait pour une reprise... A suivre...

jeudi 16 février 2017

DANS QUEL ETAT J'ERRE ?



C'est sur l'étagère du haut que j'aimerais bien grimper, mais on n'y est pas encore... enfin lui il y était au sommet... ;-(


En ce qui me concerne et pour revenir au sport, il faut prendre patience, doucement, tranquillement, sans réellement forcer les choses et surtout y aller de manière très progressive... en mode "T.I.E: Take It Easy".

Les sensations natatoires s'améliorent, même si je sens quelques imperfections au niveau du fouetté des pieds en surface et aussi de ce foutu appui du bras droit dans l'eau qui est loin d'être efficace. Je bosse actuellement sur ces deux principales faiblesses en alternance avec quelques blocs de 100m soutenus.
Les meilleurs points sont à retenir en CAP. Les footings longs passent mieux et, petit à petit, les séries de fractionné s'allongent (j'ai démarré en courant des 100m début janvier) et sont effectuées désormais sur un tempo qui plus est régulier du début jusqu'à la fin.


Le point faible, c'est encore le vélo. Pourquoi ? Tout simplement parce que je n'ai pas roulé beaucoup, disons quasiment pas. Il va falloir néanmoins y remédier rapidement pour ne pas trop accumuler de retard. 

Souviens toi de Sisyphe et de son mythe ! De l'éternel recommencement et de ce chemin, néanmoins déjà emprunté, qui mène au sommet encore inaccessible. Un pas après l'autre... 


Bref globalement, on dirait que la petite forme revient... et j'en suis content surtout que les vacances approchent ! 
Plus belle la vie !

Ah oui, Dimitri en meeting de Natation ce week-end avec les Dauphins Palois: 2'46" au 200m NL.

 

jeudi 2 février 2017

COMME UNE CREPE.



Je profite de la fête de la chandeleur pour vous faire partager quelques news toutes fraîches depuis que la reprise a été initiée… 
Certains esprits moqueurs auront néanmoins parfaitement raison. Je sais, je sais, cela fait plus de 2 ans que je reprends… Mouarf ! Certains d'entre vous doivent bien se marrer en tout cas. 
Mais la plaisanterie a assez duré. Cette fois, cela semble repartir car les séances réalisées ont enfin un goût de « reviens-y », comme les crêpes de la chandeleur en fait.


Principe des vases communicants, les sensations oscillent entre les disciplines. Des fois, ça va en NAT et c'est moins bien en CAP, des fois c'est le contraire. Par contre, en VELO le constat est sans appel : ce n’est pas terrible… mais c’est normal, car pour reprendre les paroles d’un grand sage de Normandie, Monsieur 1000kms par mois: "pour être bien, il faut au moins 2000 bornes." 
Allez encore 1750 va !


L’avantage des reprises c’est qu’on laisse le temps au temps… mais pas trop quand même. ;-)


Dans le bassin, je prends le temps de compter les coups de bras et je regarde même nager les meilleurs avec admiration, et, plus rarement avec complaisance quand j’arrive à flotter mieux qu’eux ! En fait, la grande nouveauté pour moi, ben ouais, même à mon âge avancé on essaie des trucs, bref, la grande nouveauté disais-je, c’est que j’inclus désormais au minimum 500m de battements de jambes… Pour tout vous dire, ça ne paie pas encore, loin de là et je tire la langue, mais j’ai quelques lueurs d’espoir de ce côté, car mes jambons m’handicapent considérablement dans la flottaison. D’ailleurs, une fois que je coince le pull entre les cuisses, j’ai l’impression, j’ai bien écrit l’impression, de vraiment nager.

En CAP, l’allure est si lente que j’ai largement le temps de déchiffrer quelques panneaux incongrus lors de mes footings en endurance fondamentale, qui fondamentalement justement, représente 80% de mon entrainement. 


Pour tuer la routine, il y a bien ces séances de piste le mardi avec les irréductibles athlètes affutés du BAT (Billère Athlétic Club) qui me déchirent l’aorte à chaque séance, mais, auxquelles je survis après quelques 200 ou 400m endiablés et menés à allure vive. Pffffuuuufff. Après, je suis à plat, écrasé comme une crêpe.



Enfin, vivement les jours meilleurs pour la partie cycliste, car sur les quelques sorties que j’ai pu effectuer, j’y ai trouvé que des désagréments aux psoas et adducteurs, quelques dérangements au niveau des cervicales et bien entendu du postérieur bien trop lourd à emmener dans les coteaux.


D’ailleurs, un gros effort à fournir est absolument nécessaire du côté de la masse pondérale. Ce 2 février, je suis à 81.7kgs. En gros, et cet adjectif est bien choisi tiens, j’ai 5kgs de trop… et 5kgs, ça compte sur la VMA et dans les côteaux ! Allez quoi, je peux bien espérer un peu…


Maintenant, quelques informations concernant mes petits champions.


Adrien, pour qui la Natation est le point le plus perfectible,  nage de mieux en mieux, avec désormais deux séances par semaine et aussi quelques stages natation plus que bénéfiques. En CAP, c’est toujours une fusée.


Dimitri participe parfois aux inter-clubs de Natation avec les Dauphins Palois ainsi qu’aux courses UNSS, histoire de s’affuter pour la saison qui va reprendre au printemps. 
Hier, il était en lice sur l’Aquathlon UNSS Départemental à Nay. Une fois de plus, il termine sur la première marche du podium avec plus d’une centaine de participants. 
Son objectif de la saison est déjà en tête…


Bon sur ces bonnes paroles, la situation étant grave mais pas si désespérée, j’ai bon espoir et retourne donc de ce pas à l’entrainement, juste après le passage obligé au stand crêpes de ce soir.

Car après la chandeleur, régime minceur et beaucoup de sueur !